Au cours de mes vers , à toi je recours : Chimère sans chemins ni nul parcours, Matin sans aube rimant vers des jours Où d’imposées lois te hissent et te baissent Tel un va et vient que l’ennui rabaisse…
Va ! je te suivrai restant Moi ici, Où une aurore tu as cru me voir, Sous le spectre de tes envies en manque Que tu traînes dans tes serrées entrailles En guise de fierté et sympathie…
Je crierai fort ce qu’en toi tu tais Et étoufferai ce qu’en moi tu sais Pour qu’éclose en toi cet orgueil si doux Qui fait de toi un émoi que je n’ai plus Sous nos rêves et leur maudit destin….