Délices de printemps à crier en été Quand tout se dénude sous un soleil de plomb Quand la soif s’avive coulant de belles eaux Des corps imbibés de plaisirs et de fous tons.
Quand sous nos égos nos émois s’envolent doux Soumettant des sommets au ras de nos folies Au pied d’une sagesse qui viendra au bout Quand l’automne un soir atteindra nos vaines vies...
Et que fanéesnos fleurs pencheront vers l’hiver Nos faibles tailles que la pluie arrosera De son spleen humide loin d'un lointain hier Qui désormais et jamais plus on ne verra.
Alors on aura tout vu au pas des saisons Des gaîtés des peines des succès des fracas Et des habits qu’on aurait eus comme étalons Ici tout bas où nul ne sait ce qu'est làbas...