Arrive le soir d'un élan trop attendri Je ressens les fous frissons de la nostalgie Tout moi te réclame et je regagne ton port Le flux de notre passion se répand alors
La cime de tes vagues me vêt à nouveau D'un long flot que l'écume de mes tristes mots Disperse sur des pages fort tristes et pâles Je les entasse en de vains poèmes qui râlent
L'air n'est point comme avant sans tes soupirs ici J'entends le grand vide d'échos longer ma nuit L'âme de tes tendres yeux habite mon cœur Mon amour te garde dans un écrin lueur
Dieu que tu es près à maintes rives de moi Lorsque seul je m'égare m'étouffe et me noie Et la nuit s'écoule rampant sous ton absence Traçant des étoiles à joindre nos distances