Voici venu le temps de s’écouter partir Délaissant vaines chimères et souvenirs Qu’en larges caprices tu t’es un soir offerts A la sombre ombre d’un cœur vide pas ouvert
Voilà qu’un dément ton brun se peint à l’azur D’un coucher qui évoque tes maintes usures Quand en émois se déchaînaient tes folles vagues Au bord de tes longs périples perdus et vagues
Vois-la maintenant ta chère muse en naufrage Noyant tes passions sous ses parfums et images Qu’en maints maux fleurissent cette nuit sur tes pages À la lueur de tes sanglots sous des orages…