Petit papillon de l’aurore, Au cœur de rose si fragile, Butine la fleur du silence… Ses ailes, poudrées de diamant, Habillées de lune d ‘argent, Se replient sous les coups du temps… L’arbre de sa vie, dans un tourbillon incessant, Se noie dans l’océan de ses langueurs... Tel un raz de marée destructeur Déguisé de songes et de mots étoilés, Les promesses se faisaient belles Mais la réalité fut cruelle... Son Papa, si gentil, s’est transformé en monstre, Ses yeux, ont fermé ceux de l’enfant, Disciples des flots écumants… Comme son âme, ils s’éteignent à présent, Dans le velours sombre des jours heureux, Tandis, qu’à l’indifférence, se brisent ses sanglots...