Tu cours dans la poussière du désert brûlé, Le soleil d’Afrique caressant ta peau halée. Enfant de la terre tu es ivre de liberté, Fier d’être le fils d’un grand guerrier… Mais un jour, ils t’ont pris dans leur filet Ils t’ont privé de ta liberté et ton enfermé Dans la cale d’un grand voilier… Des jours et des jours tu as voyagé, Dans le noir, sans rien mangé, Un peu d’eau pour pas crever !!! Enfin arrivée, sans te ménager, Ils t’ont conduit enchaîné, Sur la place du grand marché, Comme une bête ils t’ont marchandé ! Toi, prince du désert, fils de grand guerrier ! A être l’esclave d’un blanc, ils t’ont condamné, Comme un chien tu es traité, Mais, la nuit tombée, tu reprends ta liberté, Bien décidé de briser ta destinée.