Petite Lise marche pieds nus dans le chemin de pierre Ses pieds couverts de sang ne lui font pas mal. Il y a bien longtemps que la douleur habite son corps d’enfa Elle grimpe en haut de la colline pour voir sa vie passée Tout les matins elle fait le chemin. Ses cheveux de miel volent dans le vent, Ses yeux d’azur fixe le ciel comme pour un dernier défie, Elle regarde les oiseaux jouer dans l'azur. Plus tard, elle sera un oiseau. Car l’oiseau est libre d’aimer le vent Les nuages, les arbres et leur feuillage. L’été est passée, l’automne est revenu Mais les pierres du chemin sont immaculées Et un nouvel oiseau joue dans le ciel de septembre Petite Lise ne reviendra plus Ses petits pieds ne saignerons plus...