Vos
poèmes

On se heurte toujours à ce bon sens féroce

Qui voudrait bien nous voir trimer au sacerdoce.





C'était bien mieux avant, on pouvait appeler

A toute heure un toubib et il se déplaçait

Maintenant tous ces jeunes qui sortent de la fac

A nos frais éduqués n'ont plus la même niaque

Que l'on connaissait bien à leurs illustres ainés

Ah qu'ils ont bien changé, ces enfants trop gâtés !



C'est ainsi que la dame me posa le débat

Précisant que bien sûr elle ne m'en voulait pas

Car j'étais différent de ces jeunes ingrats

Qu'elle ne connaissait guère qu'au travers les médias.

Elle entendait parler désertification

De campagnes lointaines une sorte d'abandon

Elle disait qu'au journal ils en avaient parlé

De cette vieille dame isolée délaissée

Au fond de son vallon où personne ne se rend

Et où il faudrait bien un méde'cin remplaçant

A celui qu'est parti au bout de quarante ans

Pour prendre sa retraite au soleil catalan.

Qu'importe qu'il n'y ait rien au bout de cette vallée

Le scandale était là decrit à la télé.

On disait que les jeunes d'aujourd'hui ne veulent plus