C'est un champ de bataille, Un paysage chaotique, Qui hurle comme la pleine lune, Infiniment, figé dans la douleur infinie. Des tranchées le sillonnent, Les crevasses creusent sa peau. Le pic reniflant a disparu dans la tempête ; Et la chaire reluisante se rhabille doucement. Le palais du goût et les gorges se sont effondrées. Elles ne peuvent plus chanter l'hymne à la gaieté ; Mais elles persistent à siffloter un air douloureusement, Lorsque le vent y glisse difficilement. L'oeil survivant dévisage ce paysage qui ne lui est plus fa Chaque jour dès qu'il se lève, il doit le supporter ; Sans se faire peur une fois de plus en se contemplant dans l Sa peur ne vient pas de son regard sur lui-même mais de celu Il aura bien fallu ce petit changement pour qu'on le regard Comme digne de la légion d'honneur, L'homme sorti d'un film d'horreur, L'homme qui fait peur aux petits enfants.