Mes songes sont sur tes lèvres vermeilles Je délecte le doux parfum de ta peau Mes mains caressent ton corps qui s’éveille Traînant sur les dédales de ton dos.
Tes longs cheveux, crinière de l’alezan Tombent sur ta nuque, divin refuge Où ma bouche lambine, en embrasant La passion d’un volcan, crachant son déluge.
L’éclat de tes dents, nargue le soleil Donnant à ton sourire l’envie d’aimer Tandis que tes yeux, d’un vert sans pareil Calme mes désirs, et, me laissent rêver.
Mes doigts gambades sur tes hanches Dont le galbe enflamme mes désirs Source limpide, de ma soif qui s’étanche Dans le creux de ton ventre qui soupir.
De mes nuits que tu hantes si souvent La lumière de ton ombre me taquine Frôle mon visage de son air insolent Murmurant des paroles en sourdines.