Quand on a plus rien que sa solitude Le soir venu apparaît le déclin On trinque avec l’oublie de ses habitudes Cherchant une épate pour fuir son chagrin.
Et puis soudain on évoque l’ancien temps Qui nous a vu gravir les marches du succès Grisé par la gloire, et, presque insolent On toise les autres d’un regard agacé
Que de titres, d’honneur et de promotions Paradant de faste, jusqu’à l’arrogance En faisant fi des règles de la tradition Qu’oblige notre rang à plus de bienséance
De cette époque lointaine et révolue Mon cœur contrit, rappelle ses souvenirs De tristes regrets, du trajet parcouru Implorant le pardon pour se repentir.
A l’orée de mon age, vaincu par les ans Tel un vieil arbre aux branches dégarnies Je ressasse ma vie, passé et présent Suivant à la trace l’ancien chemin pris