Marteau d’acier de ce réveil Rythmant l’état béat de veille Une habitude Le métronome de mes angoisses Jamais pourtant il ne me lasse Pourtant si rude Que c’est le bruit du temps qui passe Froid métallique et qui me glace Et me dénude Sourire le jour Pleurer la nuit Verser des larmes Crever d’ennui La solitude Qu’hier en avoir tant aimé Pour n’être juste désirée La lassitude Et cela me semble si vain Vivre aujourd’hui Mourir demain Une certitude Que par ce glas insupportable Je pactiserai avec le Diable Béatitude.