Foudroyante, Elle emporte malgré soi Comme ces choses qui veillent Et nous guettent, Pour surgir soudain Après de lourdes peines : Anéantissement par le chagrin. Un vide qui ronge Là où l’on n’a plus le choix, Là où l’espoir n’existe pas, Où la seule réalité est ce mal Qui croît et triomphe Quand le dernier grain de sable Dans la clepsydre culmine Sur la dune de notre vie. Et la vie au désespoir s’en va. Et c’est fini. Fini. Après ? On n’est plus sûr de rien… Il n’y a sûrement rien. Et c’est peut-être bien.