De vieilles femmes, de très vieilles femmes Fausse fourrure rose-bonbon, Dentelle blanc passé et vulgaire D’un bustier trop moulant Le rouge trop tape-à-l’œil D’un chemisier provocant Une perruque rebutante, rêche et trop brushée Sur un crâne chauve…
Le périmé est indigeste…
Maquillage outrancier D’une peau ridée et flasque Tirée sur les os d’un squelette trop saillant, Les trous vide des yeux clairs, trop clairs D’avoir trop longtemps vu, Les trente-deux dents qui n’y sont plus Mais plutôt les dentiers jaunis par l’alcool Et le tabac d’un fume-cigarette…