Ces gens dans le métro qui puent la misère Venus d’un ailleurs empreint de douleur Aux regards transpirant d’incompréhension Devant un Occident synonyme de promesses De capitalisme mais pas d’humanisme. Car on les montre du doigt D’avance on les condamne à la médiocrité Ces enfants sans avenir, au passé déchiré.
Et chaque jour dans ce monde sous-terrain On les croise et on ferme les yeux : Ils sont nos parasites, Une part de nos faiblesses Et de nos lâchetés.
Un air d’accordéon ou bien d’harmonica Résume le temps d’un chant ce que sera leur vie Car leur vie est l’instant. Toujours tendre la main Implorer la pitié, mendier Mendier pour quoi ? Pour rien… plus rien. Survivre au quotidien Vieillir et puis mourir.