On s’embrase et on meurt, On s’embrasse de nos peurs, On se cache et puis l’on fuit, Un peu plus loin vers une autre vie.
On s’imagine tout en silence Les longues soirées de décadence, Alors on accroche un sourire Pour pouvoir éviter le pire.
On s’enlace et on se déchire, On se lasse mais on se désire, De toutes ces minutes d’un soir Qui comblent les corps dans le noir.
Mais ça ressemble à une tempête Au bruit du feuillage en hiver. Un jaillissement, pire une pirouette, Une goutte de pluie dans l’amer. Ca n’ressemble qu’à l’habitude, Celle qu’on fuit par intuition, Une paisible solitude, Un marécage de frissons.
On s’révolte et on s’impose. On s’caresse ou bien l’on ose Se dire tout ce qui n’se dit plus A force de sentiments rompus.
On joue à l’autre et on se perd A ne plus savoir comment faire Pour être intègre même malgré soi Qui suis-je si je ne suis pas toi ?
Mais ça ressemble à une tempête Au bruit du feuillage en hiver. Un jaillissement, pire une pirouette, Une goutte de pluie dans l’amer. Ca n’ressemble qu’à l’habitude, Celle qu’on fuit par intuition, Une paisible solitude, Un marécage de frissons.
On se séduit et on y croit. On s’acoquine puis on s’en va. On se sépare un peu chaque jour, Croyant appeler ça d’l’amour
On s’embrase et on meurt. On s’embrasse de nos peurs. On se cache et puis l’on fuit Un peu plus loin vers une autre vie.
C’est un peu comme ces histoires Qui ne finiront jamais ; Un peu comme ces beaux déboires De vies, d’sourires, au rabais. Ça ressemble à la tourmente, Aux désirs creux, aux soupirs, Aux orages après l’attente,