Nous étions tous les deux partis dans la colline. Tu avais hésité, comme une qui devine, Car je t’avais parlé de ces reflets d’argent Que fourbit le soleil sur le dos de l’étang.
Je revois ta joue rose, et tes yeux grands ouverts… Il me semble sentir ton parfum frais et vert Passer sur mon visage ainsi qu’un alizé, Et toute ma mémoire est monopolisée
Par ce doux souvenir qui toujours l’importune ! C’est un bon compagnon, et toute ma fortune. —Nous étions tous les deux ! — Quelles mathématiques !
Depuis lors ce sujet nourrit mes thématiques: Dans mes moindres écrits, en vers ou bien en prose, Tu clairsemes partout des pétales de rose.