Ce jour-là, alors que le ciel S’emplissait de pourpre, Je donnais un dernier coup De pinceau sur la croupe, Repliant mon chevalet, De la vallée je le vis arriver Sa façon décidée avait raison de m’inquiéter.
Dans ses yeux d’un vert limpide, Se reflétait la prairie encore humide. Il me prit tendrement par le cou, M’obligeant à me mettre à genoux.
Cette façon inhabituelle de me parler, Me laissait comprendre ma destinée. Ll mêla son souffle au mien, Pour que les mots, Chuchotés à la suite, Se confondent aux gouttes d’eaux.
Le ciel se chargea de gros nuages gris Voila aujourd’hui notre histoire était fini J’avais du mal à mettre les mots à leurs places A comprendre ce que voulaient dire ces phrases.
Une autre, venait de prendre ma place,
Dans son cœur, Avec elle il allait connaître un nouveau bonheur. Les gouttes de pluies se melangèrent a mes larmes. Devant mon désarroi je me trouvais sans armes.