Dans ma terre, j’ai planté une graine Qui est devenue une belle salade. Mais une chenille qui par là se promène S’en est goinfré à s’en rendre malade. Passe alors non loin un joli poulet Qui ne fit qu’une bouchée du gros ver Il avait pourtant l’air bien rassasié Mais dit-il Ce sera mon dessert. A peine eût-il le temps de digérer Fut-il déplumé, vidé et rôti. De ce poulet, je me suis régalé Petit poême d’une chaine de la vie.