J’écris et ressens de fortes émotions En pensant à la jeune adolescente De moins de seize ans, innocente Victime de l’absence de compassion
Et de l’aveugle mépris d’un juge iranien Qui l’accusa de crimes contre la chasteté En ignorant le viol, la violence exercée Contre elle par un ancien gardien
De la révolution devenu chauffeur De taxi et âgé de plus de cinquante ans. Atefah Rajabi Sahaaleh fut pourtant La victime agressée, son malheur
Ne compta pas, le juge au nom des lois De la Charia innocenta l’agresseur, Un homme, et la pauvre victime, horreur, Torturée pour sa conduite de mauvais aloi
Fut injustement et en public pendue, Par le cruel juge Rezai lequel posa La corde autour de son cou et s’en alla Satisfait, justice avait été faite à la vue
De tout le monde. Hélas, le nom de Allah Fut malheureusement utilisé en vain pour Justifier une soi-disant justice et le recours À la pendaison. Ton innocence, Atefah,
Doit être proclamée et les coupables punis Toi, la victime, dans la fleur de l'âge partie.