À Béatrice, un exemple de courage et d’abnégation.
Son prénom Béatrice, son surnom Trixie,
Née juive allemande au temps des Nazis,
Elle fut séparée de ses parents et cachée
À Ottignies avec son cousin moins âgé
Henri, elle connut l’angoisse et la peur
À un très jeune âge et appris son malheur
À la fin de la guerre, ses parents avaient
Été tués. Que dire, que faire, le cruel destin
Avait éliminé six millions de juifs, à la fin
De l’horreur, il fallait revivre pour les morts.
Avec courage, résilience, elle quitta à regret
La Belgique pour les États-Unis pour oublier
Et recommencer à zéro. Pendant des années
Le silence, l’oubli du passé, deux enfants nés.
Hélas, le malheur la toucha encor, son fils plein
De vie emporté dans la fleur de l’âge, ses mains
Tremblaient, son cœur palpitait, ses larmes
Coulaient, comment trouver goût à la vie, les armes
Nécessaires pour vivre en faisant face à la douleur.
Les années de silence furent rompues, le bonheur
Se mettre à écrire, à raconter sa vie, sa tragédie,
Provoquée par la violence impie et la folie nazie.
Le temps chassait la dépression, son histoire devait
Être lue, entendue, la tragédie passée revivait
Sans colère ou haine en espérant un monde sans
Racisme, antisémitisme, un monde tolérant vivant
Dans la fraternité, le respect de toutes les religions.
Béatrice, un exemple de courage et d’abnégation.