J’ai retrouvé la rue des Tanneurs Dans ce vieux quartier des Marolles À Bruxelles, soudain je vois sur une porte Une orpheline mezuzah et me voilà Entrain de penser aux juifs cachés Et traqués dans ce quartier, essayant D’échapper aux barbares nazis ; rester Libre pour ne pas être envoyés vers Les camps de la mort. Une atmosphère Lourde, une odeur suffoquante flotte Dans l’air, l’odieuse mort est passée Par là, cruelle, inhumaine, aucun juif Ne devait lui échapper, la mémoire détruite Nul ne devait raconter ou garder le souvenir Du mal perpétré contre les juifs d’Europe. Pourtant, miraculeusement la mémoire Vit face à l’horreur nazie, elle parle et dit Que la Shoah a bien eu lieu, des millions Sacrifiés pour satisfaire l’utopie, la haine Des nazis, insoutenable face à la réalité. Hélas, l’odieux facisme revient à la charge Et veut de nos jours compléter la destruction Des sionistes, des juifs et des mécréants. Les juifs avec raison demeurent vigilants Et veulent un monde libéré du fascisme Où toutes les croyances vivent en paix.