Dimanche, tu respirais la vie Mardi, tu étais pour toujours parti Deux jours d’intervalle entre la mort Et la vie. Tu fus rapidement incinéré Et tes cendres dans la Méditerranée Dispersées. Tes amis tous émus Te disent adieu sans t’avoir vu Une dernière fois tout en gardant Le souvenir de ton sourire avenant. Un grand vide, une tristesse infinie Par tes deux fils, ta famille, tes amis Sont ressentis et nous les survivants Qui, triste réalité, un jour te suivrons Sur cet éternel chemin sans retour Pris le quinze avril deux mille quatorze Par toi Maurice Israël un juif du Nil.