Tout comme Moïse, mon ami David est né Au pays des pharaons qu’il a quitté Un jour pour cette terre promise qui devint Sa nouvelle patrie, Israël, au destin Si unique. Il prit avec sa famille le chemin De l’exode plus tôt que la majorité Des juifs du Nil qui après lui, furent forcés De partir sans retour. Je me souviens De lui comme étant pondéré et sage, bien Dans sa peau, nous étions au Lycée De Héliopolis dans la même classe, pendant Si mes souvenirs sont bons, cinq ans. Des années plus tard, je le retrouvai à Paris Et à Nice toujours affable, souriant, plein de vie, Il avait représenté Israël comme ambassadeur En Égypte et avait servi par après avec honneur Au Canada et en Turquie. Je rends hommage à l’unique destin de mon ami qui a mon âge, Parle et écrit quatre langues, le français, L’arabe l’anglais et l’hébreu et il parait Qu’il aime faire la cuisine ce qui est un atout Diplomatique. Il demeure pour moi avant tout L’ami sincère et précieux qui malgré son succès Est demeuré humble et modeste au fil des années Son nom s’inscrit S.E. l’ambassadeur David Sultan Dans ce poème que je lui dédie en le voyant rigolant.