Je t’ai connu mon cher Marcel au lycée De Héliopolis, Marcello je t’ai retrouvé De nombreuses années après. Toujours curieux, affable et souriant, Tu avais été forcé de t’exiler à Milan Pour satisfaire la haine d’un tyran À l’égard des juifs du Nil. Le combat Fut rude pour toi, tes parents, là-bas En Italie, mais tu ne baissas pas les bras. Avec courage, détermination et vitalité Tu allas de l’avant en toute sérénité Dans les bras de ta femme bien aimée. Hélas, le destin te frappa au cœur En te privant d’elle et son bonheur. Ta vie continua en domptant le malheur. Avec tes enfants et Monique, tu t’établis À Bruxelles, la famille, le travail, les soucis, Les pavés de la ville, les joies, les ennuis, Le quotidien, ta maxime : allez sans regret De l’avant, sans te plaindre ou pleurer, Les traits principaux de ta personnalité, De ton succès que ce soit à Héliopolis, Moscou ou n’importe quelle metropolis ; Les années s’écoulent dans la tendresse Avec Monique et ta famille, sans la tristesse D’antan et aujourd’hui dans l’allégresse, J’inscris ce poème en te rendant hommage Ô toi mon cher ami Marcello, le Sage.