Je quitte Chicago pour retrouver Bruxelles, Capitale de l’Europe aux pavés millénaires Où l’antique et le moderne se côtoient d’un air Naturel donnant à la ville la beauté d’une vieille
Dame qui garde sa fraîcheur malgré les années Et le passage du temps. Je retrouverai mes amis Qui tout comme moi ont gentiment vieilli Pour nous souvenir du printemps et de l’amitié
Qui jusqu’à ce jour nous lie. Nous parlerons Au coin du feu de cette cité qui nous a accueilli Comme étudiants, de l’insouciante folie De la jeunesse, de la libre pensée, de la raison,
De la tolérance, de la démocratie, des querelles Linguistiques, et religieuses, des années passées En Égypte, des frères musulmans, de la liberté Bafouée, de Morsi au pouvoir, ses continuelles
Promesses, son double langage. la mauvaise foi Des politiciens, de la violence, des sages conseils De nos parents de nos professeurs, sous le ciel Gris de Bruxelles, le cœur gai, nous aurons droit
Au rire, nos pensées irons à nos chers enfants, Nos petits enfants, aux souvenirs, des amis qui Ne sont plus et qui ont fait partis de notre vie. Nous parlerons de la prochaine réunion, du temps
Qui a passé, les joies des retrouvailles, des liens Uniques de l’amitié qui demeurent malgré Le passage du temps, de la douce sérénité Qui nous unit et qui nous poussent à faire le bien.