Sur le macadam chaud, non loin des rives du Nil Les vents de la colère populaire soufflent sur la place El Tahrir, la liberté a disparu sans laisser de traces, Etouffée par les vacarmes assourdissants de la ville.
Le sang des révolutionnaires continue de couler Pour que disparaisse toutes les dictatures, militaires, Religieuses qui ne veulent pas écouter ou satisfaire Les légitimes revendications d’un peuple opprimé.
La juste révolution des jeunes est-elle morte Avant d’être née et les espoirs de réels changements Noyés dans ce fleuve mythique qui impuissant Assiste mécontent à la survie de la manière forte.
La vraie démocratie se veut tolérante, éliminant La haine, la violence, la marque des dictatures, Pour établir les droits du peuple sur la nature Injuste de l’oppression aux mains des tous puissants.
La vraie démocratie se doit d’être juste à l’égard De toutes les citoyens sans distinction de religions Ou de races, la laïcité inscrite dans la constitution Doit régir les actions du gouvernement, sans égards
Aux démons maléfiques, amis des dictateurs Et bourreaux du peuple qui doivent être sacrifiés Pour que les limons du Nil soient renouvelés Par la seule voix du peuple libéré de la terreur.