Devrai-je sombrer dans la mélancolie Ou tout simplement dans la rêverie Pour retrouver ma muse, sa poésie Qui me suit, fait partie de ma vie.
Un soleil chaleureux m’a réveillé Et je me suis promené en paix En compagnie d’un ciel azuré Qui me fit oublier la chaleur de l’été.
De retour chez moi, j’ai téléphoné A Bruxelles à la sœur d’un ami Qui venait de perdre son cher mari Pour exprimer mes sincères sympathies.
Elle m’apprit qu’elle fut expulsé Égypte avec son mari, son bébé Et que tous les deux à Milan avaient Avec courage fait face et résisté
Aux vicissitudes de la vie. Elle était attristée Par la mort de son époux mais elle avait Accepté avec résignation cette réalité. Elle me remercia et demanda de rassurer
Son frère du Pérou qui lui aussi avait été Comme tous les Juifs du Nil forcé de quitter. Je fus frappé par son courage et me devais De rendre hommage à sa foi et sa sérénité.