Je me promenais une dernière fois Dans cette ville que bientôt je quitterai Pour toujours, Sans regret, je m’en allais De ce pays qui me rejetait pour ma foi.
Je disais adieu à mon enfance tranquille A Héliopolis qui m’a vu grandir, aux jours Heureux passés en Egypte, à mon séjour De vingt ans sur la terre du Nil. Belles
Villes de mon passé, Le Caire, Alexandrie Adieu, depuis mon départ vous avez changé Maintenant méconnaissables. Le passé Est mort, c’est bien vrai. L’envie
De vous tenir compagnie m’a quitté depuis Longtemps. Le deuil est fini. Ma vie Continue en paix, bercée par la mélodie De la liberté qui me réjouit aujourd’hui.