Ce matin, je désire parler d’aimer Mais il m’est difficile de démarrer. Je m’interroge pourquoi en est-il ainsi Pour ce verbe, vital à notre survie. Je me rends compte de sa valeur, Lui l’invisible qui fait notre bonheur. Il nous sourit avec notre arrivée Au monde et souvent disparait Dans les méandres de la vie Sous les coups de la violence impie. Il poursuit son cours sinueux Et dès qu’il nous manque, il pleut, Il faut le connaître et le ressentir Pour le garder et de bon cœur l’offrir, Fait tout de tendresse, d’abnégation De pardon et de compréhension. Il rejette l’égoïsme, l’envie, la vanité La vilaine haine pour nous réconforter. Certains veulent le tuer, mais il vit, Grâce à sa foi et son amour de la vie.