Sa peur commencait avec l’obscurité De l’hiver qui la rendait déprimée Anxieuse, elle allait encore souffrir. Son souhait était de vite en finir Avec l’hiver pour se protéger de la peur Qui l’empêchait de vivre dans le bonheur. Elle parvenait à fuir au printemps De ce manque de luminosité, à temps Pour ne pas sombrer dans les abysses De la dépression. Maintenant assise Sur la pelouse, son corps absorbait Les rayons de soleil qui la délivraient De cette souffrance. Adieu la mélancolie Elle s’engageait avec joie dans la vie Libre de ses tourments. Elle retrouvait Son appétit, son sommeil et ne pensait Plus à la mort. Elle comprit qu’elle devait Vivre sans se préoccuper du lendemain De ne pas se soucier de l’ hiver prochain.