Allongé, les yeux clos, mes souvenirs Me portent vers la ville où je suis né, Sans faire de bruit par une nuit d’été, Hélioplis, tu m’as vu grandir et partir.
Des pensées invisibles flottent dans l’air Et me rappellent ma douce jeunesse Confrontée avec l’intolérance traitresse Aujourd’hui présente dans l’atmosphère.
Quelle était belle la ville de mon enfance Dans sa robe toute neuve, elle respirait La tranquillité et invitait à la tolérance.
Ô Héliopolis, ta mine chiffonnée, négligée A attristé mes pensées , l’intolérance Hélas a investi mes souvenirs et pensées.