Ô pays , Ô ville De mon enfance Vous m’avez vu naître Grandir avec ma famille Puis, un matin disparaître Avec la chute des feuilles Vers des terres lointaines, La neige, la pluie a consolé Ma pauvre âme en peine Loin de ce vent violent, chaud Du Khamsin, il fait beau.
Ô pays, Ô ville De mon enfance Vous avez forcé vos juifs à quitter Oublieux de leur existence, Loin de votre indifférente cruauté Ils ont peiné et trouvé le bonheur En poursuivant leur destinée Héroïque, sans rancœur, Et sous d’autres cieux, Ils vivent en liberté Fidèle à Dieu.
Ô pays, Ô ville De mon enfance Les adeptes de l’intolérance Toujours en majorité Vont de la déception à la violence Et l’intimidation pour purifier Ton ciel clément et radieux Au nom loué et béni De Dieu le miséricordieux. À mon humble avis, Il est temps d’honorer la tolérance Pour tous les citoyens, sans distinction De race ou de religion.