La pleine lune des derniers jours N’est plus, je découvre un ciel gris Rose qui éclaircit Chicago où la vie S’étire après une longue nuit d’amour.
La ville a mis son manteau d’hiver, Courbée sous le poids de la neige, Elle se secoue pour éviter le piège De l’inaction et ses douloureux revers.
La vie simple, tendre, enchanteresse M’invite à affronter les vents froids De ma ville et à accepter les lois Divines des saisons, sans détresse.
La vie simple, tendre, enchanteresse Poursuit sa ronde avec ses amours. Ses joies, ses pleurs. ses mauvais tours Et j’accepte sans grogner sa tendresse.