Je me souviens de la ville où j’ai grandi L’ Héliopolis de ma jeunesse, à ses yeux Pleins de vitalité, à son soleil heureux Au sourire de l’insouciane de sa jeune vie.
Je me souviens de la ville que j’ai quitté Sous un ciel d’automne triste, laissant Derrière moi mes amis et mes parents; L’exode des juifs du Nil avait commencé.
Je me souviens de la ville de ma jeunesse Que je n’ai plus revue, des étoiles filantes Qui remplissaient mon coeur de tendresse.
Je me souviens encore car que serait la vie Sans mémoire, une chambre noire sans Espérance et pour seule compagne la folie.