Je me suis levé au matin souriant Le soleil présent sans nuages blancs, Les rêves oubliés, l’âme apaisée, La clarté naissante apporte la sérénité, Loin de la violence et de la mort Qui frappent le monde sans remords Pour apaiser les religions sanguinaires, Les superstitions de l’imaginaire populaire Promettant des vierges pour des tueries Et l’accès au paradis pour des saloperies.
Je me suis levé au matin souriant écrivant ce poème au jour naissant Pour rêver à la volupté de la vie Loin des affres de la mort et du paradis Promis. Je la trouve dans les caresses De tes seins amoureux, l’allégresse De ton cœur, la douceur de ta voix Qui chassent les orages de la mauvaise foi, Et ouvrent mon âme apaisée à la pureté De l’azur, la fraîcheur fine de la rosée, La beauté des sabots de vénus, la senteur Du jasmin et l’onde cristalline du bonheur.
Je me suis levé au matin souriant Au chant d’un passereau chantant Les louanges de l’amour dans tes bras, L’enfer et le paradis se trouvent ici-bas.