La pleine lune radieuse a cédé Le pas au soleil printanier Et moi assis sous le marronnier Je contemple le limpide ciel azuré.
Me voilà redevenu adolescent Humant l’air de la Méditerranée Loin du Caire et ses chaleurs l’été Qui me faisaient suer rapidement.
Ô combien, l’appréciais la brise Câline, la plage, le sable d’or fin, L’insouciance et la liberté du matin Au soir loin du froid de la banquise.
C’était le temps des rêveries, de l’oubli Loin de l’intolérance, de la violence Qui choquent les bonnes consciences Par l’horreur des sanglantes tragédies.
Les aboiements d’un chien me tirent De ma rêverie et revenu à la réalité Du présent je savoure l’air de la liberté Que loin de la vallée du Nil je respire.