Ce matin, un soleil bien vivant sourit A la ville qui s’étire en admirant le ciel Qui a pris les couleurs chaudes de la vie Dans le bonheur du doré au vermeil.
Le mûr printemps a cédé le pas à l’été Faisant la joie des écoliers qui aux cris De Vive les Vacances et en toute liberté Gambadent au bord du lac sans-souci.
Les fleurs lascives aux parfums subtils Rehaussent la saison et les habitants Embrassent l’ardente et vigoureuse ville Qui découvre sa nudité avec passion.
Le gazouillement des oiseaux invite A l’harmonie et les arbres verdoyants Protègent les amoureux qui s’ébattent Vivement de plaisir sans discrétion.
Hélas, l’éternel azur ne peut pas durer Et la ville couverte de feuilles mortes Nous rappelle que la blancheur immaculée De la neige rafraîchira nos émotions fortes.
Chicago, svelte amazone à l’architecture Diversifiée, je t’aime quelles que soient Les saisons et tes diverses parures Avivent ta grâce me remplissant d’émoi.