Il avait presque vingt ans L’ avenir était encore devant Lui à saisir. Il avait peur De grandir, privé de bonheur Troublé, incertain du devenir Il voulait s’évader, partir A la recherche de la sérénité Mais où allait-il la rencontrer? Il crût trouver la solution A toutes ses préoccupations Dans la cocaine tant vantée Par ses copains. Il se sentait Déprimé, la poudre blanche devait Lui redonner le goût à la vie Il en prit, vint vite l’euphorie La rêverie, suivies de la dépression Il était maintenant sous la pression D’en prendre plus pour ressentir Cette plénitude initiale, redécouvrir Cette sensation qui l’avait quitté Il devenait irritable, déprimé La nuit, il se reveillait en sursaut Il avait plus de bas que de hauts Et pensait que le monde était Contre lui, souvent il souhaitait La fin. Un soir, il essaya d’échapper A sa misère et se retrouva enfermer Dans une clinique psychiatrique Il était terrifié, son psychique Au plus bas, il n’y avait plus d’espoir Il prit le temps de réfléchir, l’aide Etait là, il fallait la saisir, le remède L’abstinence pour retrouver la paix Il n’avait pas besoin d’être parfait L’espoir, le courage, la foi revenus Il réalisa avec douleur qu’il était devenu L’esclave de cette drogue qui l’avait Privée de sa liberté et l’avait amené A se détruire. Il accepta que le chemin Serait long pour reconquerir son destin.