Le soleil qui réchauffe le pont Mirabeau M’invite à me promener le long de la Seine Et de savourer la beauté de la ville reine, Majestueuse capitale de la mode qui très tôt,
A capturé mon imagination d’enfant, Désalterée par l’eau du Nil et stimulée Par la présence des Pyramides, au passé Glorieux et bâtis par des esclaves en haillons
Affranchis par Moïse et rêvant de liberté, De justice, loin de l’oppréssion des pharaons. Je songeais à la ville de la liberté au renom Sans égal, Paris, cité lumière et d’égalité,
Serein à la pensée de pouvoir un jour respirer L’air pur de la liberté dans la fraternité, utopie D’un adolescent qui souhaitait se faire une vie Loin de sa terre natale où il se sentait mal accepté.
Je me promène aujourd’hui dans ce Paris idéalisé Par l’adolescent, devenu grand-père et vivant Content à Chicago, au bord du lac Michigan, Fort conscient de la fragilité de la vie et de la liberté.