J’entends le bruit continu du vent Qui souffle sur les arbres la nuit Les feuilles immobiles auparavant Sont soudainement prises à minuit
D’un désir intense de se détacher Des branches et trouver la liberté.> Liberées, elles volent pour chercher D’autres horizons pour s’attacher.
Epuisées après la chute du vent Elles se retrouvent sur le sol sans Merci piétinées par les passants. Elles regrettent alors les temps
Anciens où altières, jeunes et belles Elles respiraient de la cime des arbres A plein poumons cet air pur; rebelles Elles ignoraient la beauté du cadre
Fort malheureuses d’avoir été liées, L’âme peinée, elles se mirent à pleurer, Leurs chaudes larmes par le sol absorbée. Elle comprenaient trop tard le sens inné