Je me penche sans regret Sur le chemin du passé Bien vécu et jamais oublié Qui m’a permi d’accepter Toutes les vicissitudes de la vie Dans la sérénité et l’harmonie Sans tourner le mal en tragédie Ou sombrer dans la mélancolie.
L’Égypte de mon adolescence Qui m’avait nourri de tolérance N’est plus et c’est avec résilience Que j’ai accepté que la présence Du mal dans le monde n’annule Pas le bien, ni l’amour et que nul N’a le droit de supprimer les bulles De ma pensée qui se moque du ridicule En affirmant qu’il faut conserver L’espoir, car la justice et la liberté Finissent toujours par triompher De la violence et tous ses dérivés.
La lutte contre le mal ne va jamais Cesser et fait partie de la vie, je le sais Il faut l’accepter sans être dissatisfait De son destin en cherchant la paix.