Je regarde heureux au réveil La neige tombe du ciel Ma rue déserte habillée Tout de blanc va retrouver Bientôt les cris des enfants Se laissant tomber insouciants De la froidure, ils se roulent Par terre faisant des boules De neige qu’ils se lancent Sous le regard des arbres Dénudés et de leur léthargie Secoués aux cris de vive le vie Ils s’en donnent à coeur joie Et les passants ont droit Au festival hiémal de la gaieté, Un moment vécu dans la fraternité.