Il t’en souvient que furent assassinés Des poètes pour avoir chanté la liberté Sur des terres arides où l’ignorance Régnait et la férocité de l’intolérance Frappait les défenseurs de la vérité Qui étaient tous décapités sans pitié.`
Des journées sanglantes où la terreur Aveugle brutalisait pour instiller la peur, Museler les libres penseurs et fonder Un monde fade de pseudo fraternité.
Tu constates tristement que les dénis, L’égoïsme, l’indifférence ont permis À la terreur de revenir, de s’ attaquer À notre mode de vie, à nos pensées, À la démocratie au nom de la religion D’un Dieu destructeur des nations Non soumises aux lois coraniques Critiquées et considérées archaïques
Tu comprends que la poésie que tu écris Ne touchera jamais les coeurs endurcis Et que les larves de la haine n’arriveront Jamais à éliminer l’amour et la raison.