Une pleine lune, lucide, éclaira un soir La pauvre terre et mon âme attristée L’entendit parler des femmes violées, Voilées, abusées qui vont par devoir,
Vivre dans la peur ou le silence de la honte Sans que les vils perpétrants des méfaits Soient punis, dans un univers dominé Par des hommes égoïstes qui comptent
Les garder dans la répugnante servitude Et pour mieux protéger leurs privilèges, Ils ont instauré une horrible dictature
Du sexe fort qui depuis des millénaires Privent la majorité des femmes de vivre Libre et d’avoir une participation égalitaire.
La sage lune m’affirma son dégoût Et sa colère contre l’esclavage féminin Que les hommes prient soirs et matins De garder et qui partira pour le bien de tous.