La survie de la civilisation judéo-chrétienne en dépend.
J’en ai assez de vivre dans la fournaise De la violence allumée par une minorité Nous dit-on, de salafistes encouragés Par l’inaction d’une majorité silencieuse
Qui laisse faire par peur, indifférence ou lâcheté J’entends dire qu’une seule vidéo a mis le feu À la poudre et je me dis que c’est malheureux Qu’une minorité puisse agir en toute impunité,
Dans un monde qui se prétend démocratique. La démocratie du printemps arabe a facilité Ces mouvements qui sont les ennemis jurés De la justice, de la libre pensée, des républiques
Laïques, car leur seul but avoué est d’imposer La charia et d’en finir avec tous les infidèles, Juifs, chrétiens, boudhistes qui sont rebelles A la seule vraie religion du prophète respecté
Mohamed. C’est au nom de Allah le tout puissant Que je les ai vu défiler à Paris et entendu Scander qu’il faut égorger les juifs, ces malotrus Qui ont financé cette ignoble vidéo, comment
Peut-on laisser faire une minorité haineuse Sur le sol de la République, où est donc passé La justice, la liberté, l’égalité, la fraternité, Sont-elles simplement devenus de trompeuses
Illusions. J’écris ce poème en toute lucidité Car le temps des excuses est passé, la survie De notre mode de vie, de notre démocratie, De la libre pensée dépend de la volonté
Et du courage des politiciens du monde libre D’oser en agissant vite, au lieu de procrastiner. La violence est devenue un modèle accepté Dans notre société au nom du libre arbitre,
Il faut remonter aux sources, traiter sa pathologie Impie, haineuse, intolérante en fixant des limites Fermes sur les actions des religieux, des fascistes Qui glorifient et sanctifient la mort au lieu de la vie.
La survie de la civilisation judéo-chrétienne en dépend.