De profonds sillons ouverts dans ses entrailles Lui rappelaient que sans pitié, elle était abusée Piétinée, violée, meurtrie par ses enfants bien aimés Qui prenaient plaisir à voir le sang coulé sans faille.
Fatiguée, elle voulait la fin de toutes les hostilitiés Et priait pour que les hommes rejettent l’intolérance La haine, les persécutions, les carnages, les souffrancees Inutiles et resentent finalement l’amour et la liberté.
Elle attendait avec patience, ce jour où les religions Cessent d’être meurtrières, pour que ses voeux De paix soient exaucés, que la colère, les feux De la haine s’éteignent à jamais, que les passions
Ne dominent pas la raison. que l’amour célébré Et sanctifié par toutes les nations, ne soit pas un vain Mot, mais la seule règle de conduite sur le chemin De la vie pour que la tolérance soit source de paix.