Nés pour sourire, souffrir et mourir, Ils reposent maintenant sous la terre Victimes silencieuses de la misère, Des carnages, des guerres pour finir
Oubliées dans la solitude de l’éternité. Leurs âmes ont-t-elles trouvé finalement La paix avec les étoiles du firmament, Libérées de la barbarie de l’humanité.
L’âme du poète meurtrie par la cruauté, L’égoïsme, le sadisme, l’intolérance L’injustice, la permanence de la violence Des terriens, recherche en vain la paix
Sur la terre et le poète impuissant Et triste témoin de l’horreur sans fin, Ose exprimer l’espoir dans les chemins De la poésie de voir tous les habitants
De la terre vivre unis par la compassion, La fraternité, l’égalité, l’amour, libérés Des démons de la violence abhorrée, Assoiffée de haine et de rouges révolutions.