Une tranche de ma vie est restée Dans la vallée du Nil momifiée, Je la regarde parfois, elle revit Et me dit pourquoi es-tu parti En me laissant dans ce tombeau Survolé par de noirs corbeaux, Toute seule, solitaire, abandonnée, Mal aimée, sans ma communauté Partie sans aucun droit de retour, Tourmentée par manque d’amour.
Je compatis en silence avec sa peine Causée par l’intolérance et la haine, Je lui dis qu’elle est chère à mon cœur Et fait aussi partie de mon bonheur, Basé sur le courage de la sagesse Qui me fait accepter la tristesse.
Elle sourit en comprenant que vit Le souvenir avec les malheurs de la vie Et qu’elle demeure toujours vivante Dans mes pensées malgré l’attente Qui fut longue… les jeunes années Vécues dans l’amitié ne s’oublient jamais!