C’est mon verre de vin journalier Qui me fait rêver et souvent songer Aux problèmes de ce monde, violé, Tyranisé par la haine des justiciers
Qui se donnent le droit de crtiquer Et de juger en bonne conscience, Tous les opposants à leur science Divine qui les autorise à assassiner.
Certains me disent que je suis utopiste Ou naïf, les deux à la fois de dénoncer Les religions meutrières, la haine innée Qui sévit sur la Terre et me rend si triste,
D’autres de cesser de boire mon verre De vin, je reponds de suite in vino veritas Comment peut-on vivre sans poésie ici-bas, Le chant de tous les opprimes de la Terre.